mercredi 26 juillet 2017

Pagnol Marius, Fanny et César

Marius, Fanny, César la trilogie de Marcel Pagnol au-delà du théâtre et de la tragédie marseillaise se cache une œuvre universelle, nous invitant à contempler nos propre vies, nos propres démon et dialoguer avec ce qu’il y a de meilleurs en nous, nos anges.
Mon père, un agriculteur auvergnat né en 1921 (20 ans en 41) ayant juste le certificat d’étude m’invita très tôt à lire ces pièces, et à voir la trilogie. Pourquoi était-ce pour lui quelque chose à offrir à ses enfants ?

Mon père aimait Pagnol et il m’a appris à aimer Pagnol. Le plus étonnant c’est que mes enfants vers 10 ans tombèrent sur « la mémoire de mon père » et le « château de ma mère » et adepte pourtant des Pokémons et de Miyazaki, ils ont lu avec avidité ces deux livres et ont adoré les trois films. Lorsqu’ils recevaient des amis à la maison en plus des Miyazaki ou star Wars, ils regardaient la trilogie mais surtout Marius.
C’est en ces temps des années 2000 que je me demandais ce que mon père m’avait offert ?
Une histoire d’humain, un passeur multi-génération, une fenêtre de compréhension de notre humaine condition. Des enfants pouvaient lire Pagnol et voir ses pièces ou ses films sans ennui et sans obligations, ils tombaient sur ces noir et blanc et en était retourné, posant milles questions à mon père durant les vacances sur comment c’était avec son père à lui. Pagnol provoque cela, le lien !

Lisait pagnol, faites rencontrer Pagnol à vos enfants !