Marius, Fanny, César la trilogie de Marcel Pagnol au-delà du
théâtre et de la tragédie marseillaise se cache une œuvre universelle, nous
invitant à contempler nos propre vies, nos propres démon et dialoguer avec ce
qu’il y a de meilleurs en nous, nos anges.
Mon père, un agriculteur auvergnat né en 1921 (20 ans en 41)
ayant juste le certificat d’étude m’invita très tôt à lire ces pièces, et à
voir la trilogie. Pourquoi était-ce pour lui quelque chose à offrir à ses
enfants ?
Mon père aimait Pagnol et il m’a appris à aimer Pagnol. Le
plus étonnant c’est que mes enfants vers 10 ans tombèrent sur « la mémoire
de mon père » et le « château de ma mère » et adepte pourtant des
Pokémons et de Miyazaki, ils ont lu avec avidité ces deux livres et ont adoré
les trois films. Lorsqu’ils recevaient des amis à la maison en plus des Miyazaki
ou star Wars, ils regardaient la trilogie mais surtout Marius.
C’est en ces temps des années 2000 que je me demandais ce
que mon père m’avait offert ?
Une histoire d’humain, un passeur multi-génération, une fenêtre
de compréhension de notre humaine condition. Des enfants pouvaient lire Pagnol
et voir ses pièces ou ses films sans ennui et sans obligations, ils tombaient
sur ces noir et blanc et en était retourné, posant milles questions à mon père
durant les vacances sur comment c’était avec son père à lui. Pagnol provoque
cela, le lien !
Lisait pagnol, faites rencontrer Pagnol à vos enfants !