Cent et une impressions
dimanche 30 novembre 2014
jeudi 13 novembre 2014
Octobre 1914 2014
Été n'ose nous abandonner
Automne reste timide dans sa brume
Paris vit sous une pluie de soleil
Automne reste timide dans sa brume
Paris vit sous une pluie de soleil
dimanche 28 septembre 2014
Prendre le ji-geiko comme un mandala
Le mandala de sable des tibétains obéit à un rituel bien spécifique qui s'appelle « la dissolution ». Après que les moines aient achevé le mandala, ce dernier est détruit lors d'une cérémonie. Le sable coloré qui le compose est rassemblé dans des bols qui sont ensuite vidés dans une rivière ou lancés au vent. Le mandala achevé n'existe ainsi que quelques instants avant de disparaître.
Parce que les notions d'utilité, de loisir, de travail, de gain et toutes les inquiétudes qui naissent de ces concepts sont associés à la notion du temps qui passe, le moment du ji-geiko échappe au temps.
Le ji-geiko apprend à laisser couler, à profiter de la beauté de ce qui ne dure pas et à chérir les instants qui le composent. Les mandalas sont beaux parce qu'on va les effacer, le ji-geiko s’efface une fois le salut final consommé.
Le beau n'est pas dans la possession, dans la propriété, dans le tangible ou dans l'utilitaire. Il est dans la sensation d'appartenir pleinement à une situation, d'y jouer un rôle complet et enrichissant, de reconnaître que chacun peut façonner ces instants où des êtres singuliers se rencontrent. C’est une capacité qui n'est aucunement prédictible ni mesurable, mais qui est pleinement sensible.
Tout ce qui peut nous apprendre cela est sans doute la chose la plus importante qui soit pour notre bonheur d'être humain.
Enfin, à l'image du mandala qui représente l'univers, je veux croire que le ji-geiko, parce qu'il mobilise la création, l'intellect, la capacité de projection, d'interprétation, de réflexion, de ressenti, d’anticipation, permet lui aussi de méditer sur l'univers.
L'expérience du ji-geiko peut servir de méditation pour envisager le monde autrement et se transformer soi-même. Une sorte d'opération alchimique.
Parce que les notions d'utilité, de loisir, de travail, de gain et toutes les inquiétudes qui naissent de ces concepts sont associés à la notion du temps qui passe, le moment du ji-geiko échappe au temps.
Le ji-geiko apprend à laisser couler, à profiter de la beauté de ce qui ne dure pas et à chérir les instants qui le composent. Les mandalas sont beaux parce qu'on va les effacer, le ji-geiko s’efface une fois le salut final consommé.
Le beau n'est pas dans la possession, dans la propriété, dans le tangible ou dans l'utilitaire. Il est dans la sensation d'appartenir pleinement à une situation, d'y jouer un rôle complet et enrichissant, de reconnaître que chacun peut façonner ces instants où des êtres singuliers se rencontrent. C’est une capacité qui n'est aucunement prédictible ni mesurable, mais qui est pleinement sensible.
Tout ce qui peut nous apprendre cela est sans doute la chose la plus importante qui soit pour notre bonheur d'être humain.
Enfin, à l'image du mandala qui représente l'univers, je veux croire que le ji-geiko, parce qu'il mobilise la création, l'intellect, la capacité de projection, d'interprétation, de réflexion, de ressenti, d’anticipation, permet lui aussi de méditer sur l'univers.
L'expérience du ji-geiko peut servir de méditation pour envisager le monde autrement et se transformer soi-même. Une sorte d'opération alchimique.
jeudi 25 septembre 2014
7 milliards d'humains !
Certains hommes, sans visages, sortis tout droit de profondeurs infernales, nous meurtrissent par leurs actes affichés et relayés avec toute leur brutalité première. Ils nous conduisent à la haine. Une haine sans support qui finit toujours par trouver un nouvel objet innocent afin de s’y exprimer. Et difficile d’y échapper. Depuis quelques temps, je sens cette haine monter en moi. C’est une infection !
Et puis, dans les rues, il y a des cœurs qui affichent leur état d’amoureux. Des personnes sont amoureuses, et elles marchent sereinement dans la rue, par les chemins ou par les sentiers. Elles sont amoureuses. Amoureuses, elles ne peuvent pas faire autrement que de nous éclairer et de nous chauffer par leur beauté. Alors notre sourire revient. C’est un sourire simple, un sourire qui n’attend aucun paiement, aucune transaction sur le marché des émotions. C’est le même sourire que celui que l’on affiche lorsqu’on se laisse chauffer par un doux soleil printanier, entre midi et deux heures, après un ji-geiko du matin. La beauté n’est pas un état ou un objet qu’on achète, la beauté c’est une énergie de transformation en transformation, c’est le vivant. Cette beauté peut nous soigner de l’infection produite par la haine.
Quand la haine m’envahi, une issue est de tomber amoureux. Je suis amoureux !
Quand la haine m’envahi, je me rends au dojo, et dans la bienveillance la plus franche, je rencontre des personnes, des amis, avec lesquels je me confronte dans un bel acte : le ji-geiko.
Alors, après cette approche de la beauté créée par notre énergie, dans le retour de mon intimité, les larmes peuvent monter, Par le chemin qu’elles empruntent, depuis le cœur jusqu'aux yeux, Elle nettoie la haine qui s’est créé en moi.
Ce matin, je pense à vous monsieur « Hervé Gourdel » et à tous les innocents sacrifiés par des lâches qui veulent nous emmener dans leur enfer par la haine. Et j’ai besoin que mes larmes me nettoient de la haine.
Et puis, dans les rues, il y a des cœurs qui affichent leur état d’amoureux. Des personnes sont amoureuses, et elles marchent sereinement dans la rue, par les chemins ou par les sentiers. Elles sont amoureuses. Amoureuses, elles ne peuvent pas faire autrement que de nous éclairer et de nous chauffer par leur beauté. Alors notre sourire revient. C’est un sourire simple, un sourire qui n’attend aucun paiement, aucune transaction sur le marché des émotions. C’est le même sourire que celui que l’on affiche lorsqu’on se laisse chauffer par un doux soleil printanier, entre midi et deux heures, après un ji-geiko du matin. La beauté n’est pas un état ou un objet qu’on achète, la beauté c’est une énergie de transformation en transformation, c’est le vivant. Cette beauté peut nous soigner de l’infection produite par la haine.
Quand la haine m’envahi, une issue est de tomber amoureux. Je suis amoureux !
Quand la haine m’envahi, je me rends au dojo, et dans la bienveillance la plus franche, je rencontre des personnes, des amis, avec lesquels je me confronte dans un bel acte : le ji-geiko.
Alors, après cette approche de la beauté créée par notre énergie, dans le retour de mon intimité, les larmes peuvent monter, Par le chemin qu’elles empruntent, depuis le cœur jusqu'aux yeux, Elle nettoie la haine qui s’est créé en moi.
Ce matin, je pense à vous monsieur « Hervé Gourdel » et à tous les innocents sacrifiés par des lâches qui veulent nous emmener dans leur enfer par la haine. Et j’ai besoin que mes larmes me nettoient de la haine.
vendredi 12 septembre 2014
jeudi 11 septembre 2014
mercredi 10 septembre 2014
mardi 9 septembre 2014
Hier 6h45 - 8 septembre
Vision d'un simple battement d'ailes
Bousculé alors au cœur de ma lumière,
s'enfuie l’ego, il devient le pont !
De criards primates au loin
Réveille le courage
Et l’âme de l'enfant court à l'aventure !
Bousculé alors au cœur de ma lumière,
s'enfuie l’ego, il devient le pont !
De criards primates au loin
Réveille le courage
Et l’âme de l'enfant court à l'aventure !
lundi 8 septembre 2014
vendredi 5 septembre 2014
Matin parmi d’autres
Au-delà des firmaments du cosmos
Le suicide de Dieu m’a abandonné, libre !
Mes maîtres, sœurs humaines, indiquent cela !
Elles indiquent cela, le chemin de mon singulier.
Et sortir de ma vieillarde schizophrénie.
Le suicide de Dieu m’a abandonné, libre !
Mes maîtres, sœurs humaines, indiquent cela !
Elles indiquent cela, le chemin de mon singulier.
Et sortir de ma vieillarde schizophrénie.
lundi 18 août 2014
Ange démoniaque
Oh, ma romantique friponne
Tu arbores ton humble chapeau à plume
Mais aussi ton décolleté colleté
Tu es mon ange démon à tout jamais
Tu arbores ton humble chapeau à plume
Mais aussi ton décolleté colleté
Tu es mon ange démon à tout jamais
mardi 22 juillet 2014
Informaticien et therapeute Alexandrin
Cœur à cœur ouverts, nous ne pouvons être époux.
Corps à corps généreux, nous ne sommes pas amants
A l'oreiller de notre âme dort l'ange l'un de l'autre,
Quand l'un oublie d'être humain, l'autre le lui rappelle.
Corps à corps généreux, nous ne sommes pas amants
A l'oreiller de notre âme dort l'ange l'un de l'autre,
Quand l'un oublie d'être humain, l'autre le lui rappelle.
vendredi 11 juillet 2014
Tes fibres de lumières
Ses fibres vibrent dans tes yeux
Tu détournes et retournes le regard
Des lointains divins prennent le train
Et s’élève dans tes cheveux la ville
Tes douanes et tes frontières se calibre
Où vont tes ondulations !
Où vont tes ondulations ?
Tu détournes et retournes le regard
Des lointains divins prennent le train
Et s’élève dans tes cheveux la ville
Tes douanes et tes frontières se calibre
Où vont tes ondulations !
Où vont tes ondulations ?
jeudi 10 juillet 2014
Cela te tue !
Ta figure transfigurée effrayante
Est marqué d'épreuves épuisantes
Elle prouve que ta vie s'enfuit
Et s'enlise dans son propre néant
Qui creuse tes cavités d'absence
Mais où veux-tu partir ainsi Clelia
Existe t'il un cimetière des amants éconduits ?
Est marqué d'épreuves épuisantes
Elle prouve que ta vie s'enfuit
Et s'enlise dans son propre néant
Qui creuse tes cavités d'absence
Mais où veux-tu partir ainsi Clelia
Existe t'il un cimetière des amants éconduits ?
mardi 3 juin 2014
Cet ange qui est toi
Mon ange je t'es manqué
Je perds trop souvent le fil de notre dialogue
Tu es puissante a me signifier ma vie
Et mes sens limités sont ailleurs
Tu es la lumière qui surgit du cœur de tes ténèbres
Je perds trop souvent le fil de notre dialogue
Tu es puissante a me signifier ma vie
Et mes sens limités sont ailleurs
Tu es la lumière qui surgit du cœur de tes ténèbres
lundi 26 mai 2014
Ange Tempérant
Ma tête posée sur tes cheveux
Le cœur de l’ange est triste
Chasser l’orchidée de ton sein
Le cœur de l’ange est triste
Chasser l’orchidée de ton sein
L’orchidée séchée sur l’étagère
Les jonquilles fleurissent
Et ton odeur sommeille
Les jonquilles fleurissent
Et ton odeur sommeille
vendredi 23 mai 2014
Sentier des larmes du temple
Haleine dans la bruine
Rue de Montreuil
Haleine Soufflant « (H)aimer »
Mais, le temps s’est noyé
Mon ange je t’ai perdu
Perdu au fond de ce sentier
Rue de Montreuil
Haleine Soufflant « (H)aimer »
Mais, le temps s’est noyé
Mon ange je t’ai perdu
Perdu au fond de ce sentier
mercredi 21 mai 2014
lundi 19 mai 2014
jeudi 15 mai 2014
mardi 13 mai 2014
lundi 12 mai 2014
mercredi 7 mai 2014
mardi 6 mai 2014
lundi 5 mai 2014
Inquiétatitude
la Défense s'avachie sous la pluie
le vent agite les fleurs de coings du japon
Mais, je ne suis pas là-bas
le vent agite les fleurs de coings du japon
Mais, je ne suis pas là-bas
mardi 29 avril 2014
lundi 28 avril 2014
vendredi 11 avril 2014
mercredi 9 avril 2014
Tour de printemps
Disparaître au jardin
Se tremper d’odeurs sucrées
Et se sceller serein
Sur le banc, en vis à vis aux semis,
Les regarder s’élever
Se tremper d’odeurs sucrées
Et se sceller serein
Sur le banc, en vis à vis aux semis,
Les regarder s’élever
mardi 8 avril 2014
lundi 7 avril 2014
Anachronisme
Malgré les ténèbres
En hiver comme au printemps
Une silhouette humaine vient patienter
Au pied de ces vieilles collines
Qui contemplent les temps éteints
En hiver comme au printemps
Une silhouette humaine vient patienter
Au pied de ces vieilles collines
Qui contemplent les temps éteints
mercredi 2 avril 2014
vendredi 28 mars 2014
jeudi 27 mars 2014
mercredi 26 mars 2014
Voleuse de chemise
Flamboyante, elle va
Portant ton âme sur son dos
Elle a pris ta chemise
Mêlé à ses odeurs de printemps
Portant ton âme sur son dos
Elle a pris ta chemise
Mêlé à ses odeurs de printemps
vendredi 21 mars 2014
Un au printemps
Les primevères cueillies
Aux rives de la rivière des bois
les lui a offert
Son âme avec sa foi
Son corps avec ses doigts
Son amour et l’oubli…
Aux rives de la rivière des bois
les lui a offert
Son âme avec sa foi
Son corps avec ses doigts
Son amour et l’oubli…
jeudi 20 mars 2014
mercredi 19 mars 2014
mardi 18 mars 2014
Rivière d'automne
Rivière au calme d’automne
Bruissement des feuilles rousses au sol
Les rochers humides
Exhalent la fragrance de tes cheveux
Que mes bras t’attendent
Bruissement des feuilles rousses au sol
Les rochers humides
Exhalent la fragrance de tes cheveux
Que mes bras t’attendent
lundi 17 mars 2014
vendredi 14 mars 2014
Fleurs d’automne
J'ai le souvenir délaissé des fleurs
Ecarlates, embrasant nos vallées
En de nombreuses carnations
Elles vivent là-bas dans le passé en Auvergne
Elles grandissent comme des baisers
Ecarlates, embrasant nos vallées
En de nombreuses carnations
Elles vivent là-bas dans le passé en Auvergne
Elles grandissent comme des baisers
jeudi 13 mars 2014
Auvergne de pluie
Temps de pluie en bout de vue.
Clermont Dort au nid de sa vallée
Pointillé de ce noir 1914
Par ses parapluies rompus
Clermont Dort au nid de sa vallée
Pointillé de ce noir 1914
Par ses parapluies rompus
mercredi 12 mars 2014
Théologia
YHWH est notre gardien à JAMAIS
"On" retient les alternatives non prise de nos choix
"On" les retient dans ce temps engourdi du passé
Afin que jamais nous ne puissions le changer
Mais nous en souvenir
Seul, la porte de présent à venir est praticable
Là et ici se présente de nouvelles alternatives
Où nous exerçons le don de vie, notre liberté
Par sa garde YHWH donne le sens
Elle garde le passé temps par Amour pour l’être
"On" retient les alternatives non prise de nos choix
"On" les retient dans ce temps engourdi du passé
Afin que jamais nous ne puissions le changer
Mais nous en souvenir
Seul, la porte de présent à venir est praticable
Là et ici se présente de nouvelles alternatives
Où nous exerçons le don de vie, notre liberté
Par sa garde YHWH donne le sens
Elle garde le passé temps par Amour pour l’être
mardi 11 mars 2014
Beaufitude
Balbutier, babouiner, glouglouter, baragouiner
Ils ne sont pas encore au stade du mot
Sorte de primate criard agité
Il rêve de faire accroire sa gravité molle
Ce matin les cravates vides crapahutaient
Ils ne sont pas encore au stade du mot
Sorte de primate criard agité
Il rêve de faire accroire sa gravité molle
Ce matin les cravates vides crapahutaient
lundi 10 mars 2014
Notre ange, ma fille
C'est un rêve des mâtines de notre vie
Haut toujours plus là-bas mutine
Aucun mouvement n'est porté de joie
Riche de sa danse singulière
La beauté devient chair héraldique
Or et argent brille sur son écu
Tout est lumière
Tout est mouvement
Elle dépose en rosé sa trace d'ange
Haut toujours plus là-bas mutine
Aucun mouvement n'est porté de joie
Riche de sa danse singulière
La beauté devient chair héraldique
Or et argent brille sur son écu
Tout est lumière
Tout est mouvement
Elle dépose en rosé sa trace d'ange
vendredi 7 mars 2014
jeudi 6 mars 2014
Mon fils, notre Guerrier
Affirmé sur terre, à son plus vieil âge
Regain d’un blanc guerrier réveillé
Toutes ses énergies internes confluent
Hors des chemins battus pour touristes assistés
Un chemin singulier, une marche sur sentier d’or
Régularité imperceptible, une beauté dans sa lancée.
Regain d’un blanc guerrier réveillé
Toutes ses énergies internes confluent
Hors des chemins battus pour touristes assistés
Un chemin singulier, une marche sur sentier d’or
Régularité imperceptible, une beauté dans sa lancée.
mercredi 5 mars 2014
A mon fils
En quête épique de ses propres appétits
Mon fils vise au plus haut de son ardeur
Toutes ses saisons sont son arc
Singulier et régulier soldat guerrier !
Mon fils vise au plus haut de son ardeur
Toutes ses saisons sont son arc
Singulier et régulier soldat guerrier !
lundi 3 mars 2014
Dormeur anonyme
Soldat sans armes
Cœur à l'air explorant les cieux
Une vie s'échappe, fuit
Et la terre, recueille son écarlate
Cœur à l'air explorant les cieux
Une vie s'échappe, fuit
Et la terre, recueille son écarlate
dimanche 2 mars 2014
vendredi 28 février 2014
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